L'AÏKIDO

L’Aïkido
Est plus qu’une pratique sportive
C’est une philosophie
Un art de paix, le développement d’une hygiène physique et morale.

C’est un art martial non violent basé sur des gestes naturels, précis, qui permettent de maîtriser un adversaire avec efficacité mais sans violence. La plupart des techniques utilisent l’esquive ou un déséquilibre du partenaire, pour finir en projection ou en immobilisation.

l’Aïkido ne se résume pas à un ensemble de techniques pour apprendre à se défendre, même si, s’agissant d’un art martial cela en fait partie. Il convient de l’appréhender comme un engagement qui suppose une quête permanente et un souci constant de perfectionnement tant sur le plan technique, physique que mental ou relationnel.

En Aïkido il n’y a pas de compétition, car il n’y a pas de combat avec un gagnant et un perdant, mais un échange où, à tour de rôle chacun attaque pour permettre à l’autre d’améliorer sa technique d’immobilisation ou de projection.

L’Aïkido pour tous :
L’Aïkido est une discipline qui s’adresse à tous les publics : les enfants, les adultes hommes et femmes et les seniors.

Les enfants peuvent s’initier à l’Aïkido dès l’âge de 6 ans et acquérir progressivement la coordination de leurs mouvements, le sens de l’équilibre, la latéralisation. Ils apprennent ainsi à maîtriser leur corps. Ils améliorent également leur endurance à l’effort. En pratiquant l’Aïkido l’enfant développe non seulement ses qualités physiques mais aussi des qualités morales : sociabilité et respect d’autrui.

L’Aïkido est une discipline mixte où les femmes sont à leur avantage car il faut avant tout y faire preuve de souplesse, de légèreté dans les déplacements, de capacité à évaluer rapidement les situations, de précision dans les techniques sans jamais avoir recours à la force.

Les seniors peuvent pratiquer l’Aïkido, sans peut-être l’engagement des plus jeunes, mais avec la même énergie avec des objectifs différents, des moyens et méthodes adaptés, une sérénité, une disponibilité, et pour les plus anciens un savoir acquis au cours des longues années de pratique.

Quels sont les bienfaits de l’Aïkido :
L’Aïkido contribue à développer les réflexes, la coordination, la force et la souplesse du corps, la confiance en soi, la sérénité, le bien-être.
L’Aïkido dans sa philosophie, enseigne le respect des valeurs morales (politesse, respect, contrôle de soi …) et aide à canaliser toute agressivité, réactions violentes ou provocatrices.

Ô Senseï Morihei UESHIBA 1883-1969 Fondateur de l'Aïkido

De Constitution fragile, il s’intéresse très jeune aux sports de combat. Il reçoit l’enseignement de plusieurs maîtres, chaque école ayant ses méthodes particulières et secrètes, il étudie les arts martiaux dans différents dojos.

EN 1915 un événement important : son entrée à l’institut DAÏTO de JIU-JITSU pour recevoir l’instruction du maître SHOKAKU TAKEDA avec qui il perfectionne sa maîtrise des armes. Il fait une synthèse de ses connaissances et créé l’AIKI-JUTSU.
A 35 ans, il rencontre le révérend DEGUSHI, sa recherche prend alors un sens plus spirituel.

En février 1948, les américains – qui avaient interdits toutes les pratiques martiales au Japon – autorisent la reprise de l’enseignement de l’AIKI-DO pour son caractère de recherche de paix et de vérité. Il fonde l’AIKI-KAI de Tokyo et rend son enseignement public.
Au système de combat pur, succède une méthode de perfectionnement de l’individu au point de vue physique et spirituel. À son décès en 1969 l’Aïkido était pratiqué par des centaines de milliers de personnes sur les cinq continents.
Moriteru Ueshiba, petit-fils du fondateur, est l’actuel doshu, ou « maître de la voie ». Il continue, avec l’aide des grands maîtres à travers le monde, à développer l’aïkido, et à diffuser l’esprit de maître Ueshiba dans son message de paix.
Aujourd’hui, la France avec plus de 70.000 licenciés est après le Japon le pays qui compte le plus de pratiquants.

« La véritable force est celle que nous exerçons à chaque instant sur nos pensées, nos sentiments, nos actes. »
Ô senseï UESHIBA

Hirokazu Kobayashi Shihan 1929-1998

L’Aïkido pratiqué dans nos clubs est celui qu’a enseigné Maître KOBAYASHI lors de ses séjours en Europe. Maître KOBAYASHI, décédé en 1998, était élève direct du maître fondateur de l’aïkido.

Naissance en 1929 le jour de la Saint Valentin, il nous quittera en 1998.

Après avoir pratiqué plusieurs Arts Martiaux une rencontre en 1946 avec le Maitre fondateur de l’aïkido, Me Morihei UESHIBA, va changer sa vie.

Il ne le quittera plus jusqu’à la mort de celui-ci en 1969. Il lui reste fidèle avec discrétion.

Il enseigna le « méguri » et le sens du  » pas de garde » jusqu’à la fin.

Contrairement à son maître, Kobayashi Hirokazu voyagea beaucoup à l’étranger pour diffuser l’aikido, notamment en Europe. Outre la France, il enseigna régulièrement en Allemagne et en Italie et assez souvent en Belgique, Hollande, Portugal, Maroc. Il poursuivit ces visites régulières en Europe jusqu’en 1997, formant un ensemble d’enseignants européens qui se réclament aujourd’hui de son influence.

Ce fut un honneur pour ceux qui ont pu, comme Lucienne BERENGER Senseï, pratiquer aux côtés d’un tel Maître.

L’Aïkido et les enfants

Difficile dites-vous ? Car trop de concentration, de souplesse, de notion d’attention, de non violence, et comme seule reconnaissance, une satisfaction toute personnelle de l’effort fourni sans récompense matérialisée (Pas de compétition) …

L’enseignement adapté aux enfants, développant toutes les qualités ci-dessus, sera bien entendu présenté sous des formes ludiques selon les âges.

Comme les adultes, l’utilisation du JO (Bâton) et du BOKKEN (Sabre en bois), viendra compléter et enrichir la pratique à mains nues.

 

Aïki-Taïso

L’Aïki-Taïso est une gymnastique qui permet la recherche d’un meilleur équilibre physique et mental. Par un travail en douceur et en profondeur, il permet à chacun de prendre conscience de son corps de ses limites mais aussi de ses possibilités.

Aucun exercice brusque, tout n’est que répétition; approfondissement, chacun évolue à son rythme.

Savoir faire travailler toutes les parties de son corps et savoir faire circuler son souffle contribue à une meilleure relaxation.

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